Mardi 26 juillet 2005, 10h39 à Cap Canaveral (Floride, Etats-Unis), la navette spatiale "Discovery" décolle. En France, Il est alors 16h39 sur la base aérienne 125 "Charles Monier" d'Istres. 3...2...1...0 ! La navette s'élève dans un extraordinaire panache blanc. La base est en alerte durant les 35 minutes qui suivent le lancement. En cas d'avarie, Discovery peut s'y poser, et les pompiers de l'armée de l'air ont été formés pour extraire les sept membres de l'équipage en moins de huit minutes. Istres a en effet été choisie par l'agence spatiale américaine pour être un "transoceanic abort launch site" (TAL), un site d'accueil au cas où Houston ordonne l'abandon de la mission.



Ce dispositif sera mis en œuvre pour chaque lancement, soit quatre à cinq fois par an d'ici cinq ans. Bien que le risque de déroutement soit minime (la probabilité est d'un pour 250 lancements), l'enjeu est de taille pour la BA 125.