Tout est prêt pour le début de la visite. Le Samu, Oyonair et la tour de contrôle sont prêt à nous recevoir. Mais avant de partir, les JA doivent se nourrir. Avec les JA qui le souhaitent, nous nous sommes retrouvés à l’Aero, le resto de l’aéroport de Bron, pour partager quelques burgers. Les discussions vont de bon train : Quel est le régime de vol des hélicoptères du Samu ? Les avions médicaux ont-ils reçus des modifications pour accueillir les patients ? Que fait donc le contrôleur quand il ne répond pas tout de suite ?
Notre repas terminé, nous avons retrouvé les autres JA. Plusieurs équipages devaient venir en avion. Malheureusement, la météo du mois de novembre ne l’entendais pas de cette oreille. Nos pilotes ont donc valeureusement choisi un mode de transport plus adapté, pour arriver à Bron Port. Nous voila ainsi tous réunis. Nous nous sommes divisés en 3 groupes de 10.
Le premier groupe, encadré par Julien, notre président bien-aimé, se dirige vers le Samu. Le deuxième groupe, encadré par Kim, équipier du Samu et JA depuis toujours, s’en va vers la tour de contrôle. Tandis que nous partons vers Oyonnair.
Oyonnair
Nous voici arrivés dans les locaux d’Oyonnair. Barthélémy nous explique qu’ici, il faut se tenir prêt. Les vols peuvent être déclenchés à tout moment. Les équipages peuvent partir sur du transport d’organe, du rapatriement médical, ou dans certains cas, du transport de passagers. Dans les deux premiers cas, les pilotes peuvent demander la priorité : charge aux contrôleurs aériens de gérer cela.
Au-delà des pilotes, il y a toute une équipe qui évolue. Les « ops », comme ils les appellent. Ils doivent prévenir les aéroports de l’arrivée imminente des avions. Mais il faut également appeler une ambulance, pour transporter les passagers. Tous travaillent en collaboration pour permettre la plus grande efficacité de interventions médicale.
Tour de contrôle
Il est temps de monter dans la tour de contrôle. Voilà justement un avion d’Oyonnair qui atterrit, de retour d’intervention. Il arrive vite. Les avions prêts au départ devront attendre qu’ils soient posés pour être autorisés à s’aligner. Justement, il y en a deux qui sont prêts : après l’arrivée d’Oyonnair, le premier à partir sera le Cessna Citation, qui va à Barcelone. Le PA28 devra attendre que vienne son tour, quand les turbulences de sillage seront dissipées.
C’est Jason au micro, qui gère tout cela d’une main de maître.
Voila, tous ces beaux avions sont partis. Nous voici de retour dans un calme relatif, mais les contrôleurs se tiennent prêt. Jason nous explique alors : chaque avion est représenté par une bandelette de papier, le strip, qui évolue sur un tableau. Certains vols, comme le cessna citation que nous avons vu partir nécessitent une coordination avec l’approche : c’est l’approche, ici
située à Lyon Saint Exupéry, qui décide de la route initiale des IFR. Entre deux messages radio, Jason a téléphoné à l’approche de Saint Exupéry, via une platine téléphonique spécialisée.
SAMU
A notre arrivée, nous devons nous tenir en retrait quelques minutes : un hélicoptère du Samu décolle. Celui -ci part à vide pour aller chercher un patient à l’hôpital de Grenoble .A bord, se trouvent un pilote, son assistant, et le personnel médical.
Le pilote à la charge de préparer les vols : il doit étudier si les conditions météo sont propices à un départ en sécurité, puis piloter seul sa machine. L’assistant lui n’est pas nécessairement pilote. Il aura pour rôle de préparer les cartes et les fréquences, contacter par radio la direction des opérations et surtout : regarder dehors. En effet, à Bron, le Samu évolue en VFR.
A bord de l’hélicoptère, se trouve un brancard médicalisé, qui pourra accueillir le patient. Dans le modèle que Jean-Sébastien nous présente, celui-ci peut être détaché, et emmené directement à l’hôpital. Pratique !
Le saviez vous ?
Un hélicoptère EC-135 signifie que la masse maximum de cet hélico est de 3T, tandis qu’un EC-145, peut peser jusqu’à 4T. Le 5 signifie, dans la plupart des cas que l’hélicoptère est bimoteur : deux moteurs sont présents, et font tourner le même rotor.
Malheureusement, la nuit tombe vite en plein hiver, et le temps est venu de libérer nos intervenants. Nous avons ainsi retrouvé les deux autres groupes. Petits et grands sont ravis. Certains JA sont partis, rêvant sans doute de nouvelles aventures Jeunes ailes.
Soirée 20 ans
Les plus téméraires sont restés, ainsi, nous avons mis le cap vers notre prochaine destination : direction le bar, ou nous allions fêter, les 20 ans de l’association. Eh oui 20 ans déjà. A l’âge ou je fabriquais des avions en pince à linge avec ma maman, les jeunes ailes étaient déjà en train de visiter l’aéroport de Bron.
Ce soir-là, les planches et les pizzas se sont succédé. Les boissons aussi. Mais ce sont surtout les discussions qui ont animé la soirée. Nous avons débattu de tout et de rien, mais surtout d’aéronautique. Car les jeunes ailes que nous sommes, se nourrissent d’histoires Aero. Et aussi un peu de pizza.
Une fois repus, les jeunes ailes ont surgit massivement, sortant de derrière le bar, des toilettes, et même de sous la table, pour demander quelle sera la prochaine aventure de l’association. Soyez rassurés : nous partons très prochainement, pour la prochaine édition de l’Aeroski ! Restez à l’écoute.
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