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Alors que je faisais découvrir à mon passager les joies des boucles et
autres figures 3D, je décide de lui montrer la vrille. Figure banale
s’il en est, en voltige. Je monte donc vers 4500ft. J’explique à mon
passager que je dois réduire les gaz à fond et qu’il ne faut pas
s’inquiéter « pas de problème ! » me dit-il.
Je réduis donc, et
j’attends… Je regarde dehors et puis je constate que le capot moteur
vibre fortement, comme s’il était sur le point de s’arrêter. Coup d’œil
aux RPM : 500tr et en chute… Le temps que je réagisse et le moteur a
stoppé. Premiers mots : « Ho ho… Pas cool. »
Et là, ce sont les
réflexes appris en instruction qui prennent le dessus. Vite, vérifier
la mixture, l’essence… Pendant ce temps je pique franchement pour
récupérer du badin. Et mon passager ? Serin, il ne dit rien. Un
passager comme on en rêve. J’ai une petite crispation pendant que je
fais mes actions. J’avais déjà fait la manip avec mon FI volige. Mais
tout paraît plus simple avec un FI à côté, on se sent en sécurité. A ce
moment là,il faut prendre sur soit et je dois avouer que l’éjection
(même si ça semble prématuré) m’a effleuré l’esprit juste avant que
j’appuis sur le bouton qui décidera de notre sort : le starter.
J’appuis sur le starter, j’ai l’impression que l’hélice fait 25 tours
avant que le moteur ne reprenne vie. Soulage mentquand même, on
contrôle tout, un essai de ralenti à 5000ft et on continu le programme…
Ce
qui m’a le plus marqué c’est le silence. L’air qui fileet la radio qui
bourdonne… Ce n’était peut-être pas une grosse panne moteur comme Jan.
Je connaissais ce risque, on m’a appris à le maîtriser. Mais quand ça
arrive pour de bon, ça fou les boules quelque part.
Sinon
mon passager est descendu très content de ce vol et n'a fait aucune
remarque concernant cet incident (puisque je lui ai tout expliqué par
la suite).
autres figures 3D, je décide de lui montrer la vrille. Figure banale
s’il en est, en voltige. Je monte donc vers 4500ft. J’explique à mon
passager que je dois réduire les gaz à fond et qu’il ne faut pas
s’inquiéter « pas de problème ! » me dit-il.
Je réduis donc, et
j’attends… Je regarde dehors et puis je constate que le capot moteur
vibre fortement, comme s’il était sur le point de s’arrêter. Coup d’œil
aux RPM : 500tr et en chute… Le temps que je réagisse et le moteur a
stoppé. Premiers mots : « Ho ho… Pas cool. »
Et là, ce sont les
réflexes appris en instruction qui prennent le dessus. Vite, vérifier
la mixture, l’essence… Pendant ce temps je pique franchement pour
récupérer du badin. Et mon passager ? Serin, il ne dit rien. Un
passager comme on en rêve. J’ai une petite crispation pendant que je
fais mes actions. J’avais déjà fait la manip avec mon FI volige. Mais
tout paraît plus simple avec un FI à côté, on se sent en sécurité. A ce
moment là,il faut prendre sur soit et je dois avouer que l’éjection
(même si ça semble prématuré) m’a effleuré l’esprit juste avant que
j’appuis sur le bouton qui décidera de notre sort : le starter.
J’appuis sur le starter, j’ai l’impression que l’hélice fait 25 tours
avant que le moteur ne reprenne vie. Soulage mentquand même, on
contrôle tout, un essai de ralenti à 5000ft et on continu le programme…
Ce
qui m’a le plus marqué c’est le silence. L’air qui fileet la radio qui
bourdonne… Ce n’était peut-être pas une grosse panne moteur comme Jan.
Je connaissais ce risque, on m’a appris à le maîtriser. Mais quand ça
arrive pour de bon, ça fou les boules quelque part.
Sinon
mon passager est descendu très content de ce vol et n'a fait aucune
remarque concernant cet incident (puisque je lui ai tout expliqué par
la suite).
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c'est çà pilote! Quand çà vole sans problème: tout va bien dans le meilleur des mondes, mais quand le ventilateur arrête de tourner, c'est une autre chanson...
FD.