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HISTOIRE DE LA REUNION

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    Aigle Blanc
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    HISTOIRE DE LA REUNION Empty HISTOIRE DE LA REUNION

    Message  Aigle Blanc Ven 17 Juin 2005 - 20:05

    L ' histoire de l 'aviation à la Réunion

    Les frères Wright en 1903, Goulette Marchesseau et Bourgeois à la Réunion en 1929

    Lorsque le 26 novembre 1929 la Réunion découvre l’aviation, les frères Wright se sont envolés depuis moins de trente ans. Il faudra moins de 40 ans pour passer des dix jours et 14 heures de Goulette, Marchesseau et Bourgeois aux 10 heures du Boeing 707 et moins de dix ans pour que le Concorde relie pour la première fois en moitié moins de temps Paris à Gillot.
    Cette année est célébré le centenaire de l’aviation. A la Réunion il y a tout juste 74 ans que s’est posé pour la première fois venant de métropole via l’Afrique et Madagascar un aéroplane.
    Lorsque le 17 octobre 1929, le capitaine François Goulette, chef d’expédition et navigateur, l’adjudant-chef Marchesseau, pilote, et le sergent-chef Bourgeois, mécanicien décollent du Bourget à bord de leur Farman 192, la métropole a été reliée en tout et pour tout deux fois par la voie des airs à Madagascar. Aucun des raids n’a dépassé Tananarive.
    Goulette et ses compagnons ont l’intention de pousser plus loin au moins jusqu’à la Réunion en transportant du courrier.
    Leur Farman est du même type que celui qui vient de réussir un raid Paris - Saïgon. Le moteur a été remplacé par un Salmson de 230 cv. L’avion dispose d’un réservoir supplémentaire qui porte la capacité en carburant de 400 à 600 litres assurant assurant une autonomie de 1 600 km.
    En dix jours, 8 heures et 40 minutes de vol et une kyrielle d’escales sur le continent africain l’équipage du F.AJJB rallie la capitale malgache pratiquement sans incidents à l’exception de quelques atterrissages forcés.
    A son arrivée à Tananarive, Goulette adresse un télégramme à la Réunion : “Faire préparer sur le terrain un cercle de 20 m de diamètre et de 1,25 m de large. A l’arrivée de l’avion, allumer un feu de paille humide afin de faire beaucoup de fumée épaisse pour donner un point de repère remarquable à l’atterrissage”.
    Mais, conseillé par le directeur de l’observatoire de Tananarive qui déconseille en cette saison un vol entre la Grande Île et la Réunion Goulette et ses compagnons envisagent de renoncer. Le Farman pourrait être démonté et transporté par bateau.
    Dans notre île, c’est la déception. Et puis les choses se précipitent. Le 19 novembre l’équipage reconnaît le terrain de Tamatave. Le 24 le Farman s’y pose. L’appareil se met sur le nez obligeant à une réparation. Le 26 après un vol d’essai l’avion décolle et met le cap sur la Réunion.
    Après 2h30 de vol au dessus de l’océan, l’équipage n’aperçoit pas le paquebot Explorateur Grandidier parti la veille de Tamatave et qui doit leur servir de repère. Vingt minutes de recherches en volant vers le nord ne donnent rien. Alors que le Farman a remis le cap sur Madagascar, l’Explorateur Grandidier apparaît enfin. Une heure et quart après avoir survolé le paquebot, le Piton des Neiges apparaît à l’horizon. Le Farman touche terre à hauteur de la Pointe-des-Galets. Il remonte vers Saint-Denis et l’équipage aperçoit la bande aménagée par les Travaux Publics au lieu-dit Gillot sur la propriété de M. Payet. L’atterrissage est scabreux mais l’avion est intact.
    Goulette, Marchesseau et Bourgeois vont passer quatre jours à la Réunion. Le 1er décembre 1929 à 8h du matin ils décollent et rallient directement Tananarive où ils se posent moteur calé suite à une importante fuite d’huile. Il devra être démonté et remplacé par un moteur neuf arrivé en caisse en métropole. Le retour vers la France sera une succession de galères : atterrissage forcé à Juan de Nova, hélice tordue à Elisabethville, panne de vilebrequin à Niamey et pour finir atterrissage forcé en plein désert où le Farman est sérieusement endommagé au point de ne plus être réparable. L’équipage rentre en métropole à bord des avions de Bailly et Poulain.

    Attérissage du premier Boeing 707

    A cette époque, l’aviation faisait encore rêver. L’arrivée du premier quadriréacteur d’Air France draine à Gillot des milliers de personnes et la préfecture donne congé aux administrations.
    “La préfecture communique : Pour permettre à leur personnel d’assister à l’aéroport de Gillot à l’arrivée du Boeing d’Air France assurant la première liaison directe métropole - Réunion, les administrations du département seront fermées vendredi prochain 4 août à partir de 11h30”. Cet encadré dans le Journal de l’île de la Réunion du 2 août 1967 laisse songeur. Imaginez aujourd’hui le préfet donnant congés aux fonctionnaires pour accueillir un avion à Gillot !
    Il est vrai que ce mois d’août 1967 est un tournant dans l’histoire de l’aviation dans notre île. Depuis octobre 1961, Tananarive accueille des Boeing 707 quadriréacteurs à l’époque fleuron de la flotte d’Air France. La bretelle sur la Réunion est toujours assurée en Super Constellation ou Super Starliner à hélices ce qui suscite quelques aigreurs dont se fait l’écho la Voix des Mascareignes. “Alors que notre grande voisine dispose déjà de deux pistes pour jets, que celle de Majunga n’a servi que pour l’inauguration, que celle d’Arivonimamo est mauvaise et imperfectible, la France décide de construire une troisième piste pour jets à Ivato. Mais nous ? Dans une position comme la nôtre, la Plaine de la Possession ne se prête-t-elle pas à l’atterrissage des quadriréacteurs ?”
    Il faudra attendre six ans et les travaux d’aménagement de Gillot pour qu’enfin le B.707 atterrisse à la Réunion. Le 1e août 1967, le Château de Villandry inaugure la piste suivi le 4 août par le Château de Dampierre. Des milliers de Réunionnais se bousculent à Gillot et le Journal de l’île se livre à des explications de texte. “Le Boeing 707 intercontinental est le plus grand et le plus rapide des jets long-courriers actuels. C’est un quadriréacteur de 141 tonnes (poids maximum au décollage) dont les réservoirs peuvent emporter 89.520 litres de kérosène. A la vitesse de 950 km/h il transporte 140 passagers.”
    Le B.707 va fidèlement desservir la Réunion jusqu’au 27 février 1979 où le Château de Lunéville est le dernier à assurer un vol Réunion - Paris.
    Mais, l’histoire ne s’arrête pas là. En juin 1983, Air France remet au musée de l’Air du Bourget un de ses B.707. Il s’agit du Château de Dampierre, celui-là même qui en août 1967 a officiellement inauguré la liaison Paris - la Réunion. Autre clin d’œil, le commandant de bord qui remet l’appareil n’est autre que M. Strohm alors inspecteur général du personnel navigant de la compagnie nationale. Le 2 août 1967, chef du service Boeing à Air France, il pilotait le Château de Villandry, premier quadriréacteur à s’être posé à
    Gillot.




    16 novembre 1972 : Un éléphant sur la piste de Gillot

    Toujours plus gros ! Après le B.707, la Réunion se prépare à accueillir au début des années 70 le jumbo Boeing 747. En novembre 1972 le plus gros avion civil du monde nous rend une première visite en attendant la mise en service commerciale trois ans plus tard.
    Le Journal de l’île raconte : “On attendait le gigantesque appareil pour 11h, il s’est annoncé avec vingt minutes d’avance après un voyage Paris - Réunion sans escale. Après un premier passage au dessus de la piste inconnue pour lui, le 747 a effectué un virage au dessus de l’usine de la Mare, a pris ses distances et avec une lenteur surprenante pour une telle masse a posé son quadruple train de quatre roues sur le béton de Gillot qui n’avait jamais supporté un tel poids : 192 tonnes. A cause du souffle de ses réacteurs, le chef de piste l’aligne nez à l’est. Quant à l’échelle de coupée il a fallu ajouter quelques marches à l’engin habituel. Le B.747 pesait à son départ de Paris 330 tonnes. Il avait maigri de 138 tonnes pendant son voyage, le poids du carburant utilisé pour 9 700 km d’une traversée effectuée en dix heures et dix sept minutes de vol.”


    Un supersonique amoureux de notre île

    A cinq reprises, le Concorde s’est posé à Gillot. Ayant fait valoir contraint et forcé ses droits à la retraite, le supersonique a définitivement déserté le ciel et il faudra patienter, longtemps, très longtemps avant de pouvoir refaire Paris la Réunion à mach 2.
    En 1976, le président de la République Giscard d’Estaing est le premier à effectuer un vol Paris - la Réunion via Bahrein. Suivront le président François Mitterrand en février 1988 et le pape en mai 1989, puis deux affrètements par l’homme d’affaires Abdull Cadjee en décembre 1995 et janvier 1997.
    Le commandant de bord Édouard Chemel qui en février 1988 pilota François Mitterrand décrit un vol Paris - Réunion à mach 2. “Après le décollage de Roissy et le survol de la métropole jusqu’à Marseille à une vitesse subsonique nous avons commencé à accélérer pour atteindre mach 2, deux fois la vitesse du son, 2 250 km/h, 630 m/s ou plus simplement la vitesse d’une balle de fusil à la sortie du canon, au dessus de la Méditerranée. Toujours à deux fois la vitesse du son nous sommes passés au dessus du désert égyptien puis le canal de Suez avant d’atterrir à Djibouti pour une escale technique. Entre Roissy et Djibouti le temps de vol aura été de 3h35 mn. Au décollage de Djibouti nouvelle accélération pour repasser le mur du son. La Réunion est atteinte après deux heures et vingt et une minutes de vol.”

    Texte extrait du site :
    http://perso.wanadoo.fr/reunion-aviation/histoire.htm
    a+++


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