5 Janvier 1916
Première livraison du Nieuport 11 C1. Le Nieuport 11 est sans nul doute l'un des biplans ayant le plus marqué l'aviation durant la première guerre mondiale. Il était en fait un Nieuport 10 redimensionné en plus petit, mais beaucoup plus performant. Ce n'était pas un vréritable biplan mais plutôt un sesquiplan, c'est-à-dire que l'aile supérieure possède une surface nettement supérieure à celle de l'aile inférieure. C'est sa petite taille qui fût responsable de son surnom de Bébé.
Bien que cet avion fût d’une maniabilité admirable, il était d’une fragilité on ne peut plus extrême, son aile supérieure se brisait couramment, ce qui n’a cependant pas empêché Jean-Marie Dominique Navarre, Charles Eugène Jules Marie Nungesser et bien d’autre de s’illustré sur cet appareil.

Un Nieuport 11 Bébé
(Source : Les Chroniques de l’Aviation)

5 Janvier 1959
Un Fairey Rotodyne, piloté par W. P. Gellatly et J. P. Morton, établit un record du monde de vitesse, catégorie convertiplane, en effectuant un vol en circuit à 307 km/h.

Fairey Rotodyne
(Source : Westland Aircraft)

5 Janvier 1965
La République de Malte signe la Convention de l’OACI.

(Source : OACI)

5 Janvier 1977
La République du Mozambique signe la Convention de l’OACI.

(Source : OACI)

Merci pour ces infos, par contre le Fairey Rotodyne est tout à fait bizarre pour ma part, il me fait plus peur qu'autre chose...

Bonne journée

Salut,
je trouve le Bébé super jolie !! Savez-vous s'il y en reste encore ?

Et pour le Rotodyne, je trouve surprenant qu'il puisse aller si vite, car le fait qu'il ait une voilure tournante, le limite à une certaine vitesse, non ?

[Vitesse du son sur les bouts des pâles...]

Amic'
Fabien.

Ben non! Le probleme avec le mur du son, ne ce pose que sur les helicopter (c'est cela qui limite leur vitesse < 340 km/h.

Cette hybrique est un convertiplane, il decolle comme un helico, et une fois une vitesse suffisante atteinte, il ralentit son rotor et vole grace aux ailes qui lui confere un portance suffisante ! donc le probleme du mur du son en bout de pale n'est pas resolut mais il est pour des vitesses superieure à ce que peut atteindre cet hybride !

Le concepte du convertiplane, na pas été trés develloppé, il n'y a aucun appareil commercial et trés peu civil (je suis même pas sur que ce soit pas encore des protos). Pourtant un appareil possedant les avantages hélicopter (pas de piste) et avion (vitesse +distance franchissable) et d'aprés les industriel trés interresant. Le seul concept jugé fiable ces derniere année et le convertible utilisant des tilt-rotors (rotor basculant), le seul actuellement est fait par Boeing, c'est le V22/ospey, il vient de recevoir sa certification de vol, alors qu'il existe encore de nombreux probléme, (premier prototype en 91, certification prevu en 1996 et pric par machine 21millions de $, actuellement c'est en faite : certification en septembre 2005, 30 mort depuis le prototype, et prix de 90 million de $ par machine)!

@

zoub a écrit:Ben non! [...] < 340 km/h

Ben si !

D'abord, pour la vitesse, c'est 343 m/s. Et je sais pas si tu as remarqué, mais le rotor principal de l'hélico tourne ; ça veut dire qu'une pâle remonte "au vent", ainsi sa vitesse (celle de la pâle) est [très] supérieure à celle de l'hélico ! C'est juste pour ça que ça me surprennait... voila!

En fait, car la pâle peut aller jusqu'à 1234.8 km/h lol, c'est bon, je m'excuse.

Fab.

non tu n'a pas compris !

Alors la vitesse du son c'est bien comme tu as dit 346m/s ! Le probleme sur un helicopter et bien comme tu as dit : d'un coté un sens de rotation dans la sens de la direction de l'helicopter fait que le bout de pale va plus vite que la vitesse de l'helicopter, par contre la pale opposé (sens de rotation contraire a l'avancement) va elle moins vite que l'avancement !

Le probleme posé par le mur du son apparait donc lorsque 1 bout de pale atteint le mur du son et non l'autre pale ! ce qui crée des problemes vibratoires et d'instabilité. On peut rettarder ce phenomene (les vibration n'arrive pas pile à la vitesse du son mais commence bien avant) en jouant sur la rigidité des pale et aussi sur leur forme en bout de pales (regarder des photo d'helico de l'armée, ils ont des bout de pales assez etrange parfois). Mais dans tous les cas (en tous cas par les technologie actuelle ) la vitesse des helicopter est limitée < à 340 KM/H ! (c'est la vitesse ou un des bout de pale est presque au mur du son )!

C'est pourquoi a éte inventer le convertiplane : ta pale va trops vite, tu ralentis ton rotor, ta pale va moins vite tu peut donc aller plus vite, mais puisque ton rotor tourne moins vite, tu a moins de portance, tu as donc besoin de vitesse et de petite ailes!

Voila!

Un hélicoptère est surtout limité en vitesse car lorsque la pâle revien vers l'arrière de l'hélicoptère et que celui-ci se déplace vite eh ben elle ne porte plus vu que ça vitesse est nulle en fait tandis que celle qui remonte le vent à une vitesse 2 fois suprérieure donc elle porte beaucoup.

Okay zoub, on est bien d'accord ;)
Donc, quoi qu'il arrive, les pâles tournent toujours, le limitant en vitesse. Ok!

Ark Pu a écrit: [...] à une vitesse 2 fois suprérieure donc elle porte beaucoup.

Oui c'est vrai!
Aussi, la portance est améliorée du côté 'qui porte moins' (ou pâle reculante) en augmentant l'angle de pas des pâles. En plus, c'est vrai qu'il existe les pâles actives avec des mini ailerons...

Zoub a écrit:la vitesse des helicopter est limitée < à 340 KM/H !

Je viens de voir un truc interressant dans un article du livre "Chronique de l'aviation" à l'année "1986":



La bête en question:


Par contre je ne sais pas par quel procédé technique il y arrive!!!

Le coup des 340 c'est un moyenne normal ! Y a moyen d'aller plus vite mais c'est vite trés compliqué et trés chére ! La limite actuelle de vitesse pour helicopter je ne la connais pas ? mais 400 km/h, c'est pas mal je suis impressioné !

Je crois que le dernier helico de boeing (rah-66), a une vitesse max de 176 noeud ! (316 km/h) alors qu'il possede parait t'il des pale révolutionnaire, alors je ne sais pas !

Je pence que 400 km/h est pour l'instant et avec les moyens actuel une vitesse déjà très rapide vu le problème évoquer par Ark-pu. Mais peut-être que un jour de brillants igénieurs trouveront un système pour aller encor plus vite.

Sauf erreur de ma part, et en attente de nouvelles homologations :

Si on parle de vitesse absolue, les 400 km/h ont été dépassés :
Le 11 Août 1986, John Trevor Egginton et Derek James Clews, deux Britanniques, à bord d’un Westland Lynx, motorisé par 2 Rolls Royce GEM Mk531 de 1 177 kW chacun et immatriculé G-LYNX ont établit, entre Glastonbury et Somerset, Grande Bretagne, la vitesse de 400.87 km/h. un record homologué par la FAI.

Les premiers à dépasser les 340 km/h :
Le 19 Juillet 1963, Jean Boulet et Roland Cofignot, deux Français, à bord d’un Aérospatiale SA 3210 Super Frelon, motorisé par 3 Turbomeca Turmo III C2 de 1282 HP chacun, ont établit au-dessus de Istres, France, un record de vitesse 341.23 km/h homologué par la FAI.



Les records actuels :
À 3 kilomètres à l'altitude :
372.00 km/h établit à Istres, France, par Guy Dabadie, Bernard Fouques et Michel Sudre, trois Français, le 19 Novembre 1991, avec un Aérospatiale AS 365 N Dauphin, motorisé par 2 Turboméca Arriel de 610 kW chacun, et immatriculé F-WDEK.

En circuit fermé :
345.74 km/h établit à West Palm Beach, Floride, par Thomas F. Doyle Jr., un Américain, le 08 Février 1982, avec un Sikorsky S-76 A motorisé par 2 Allison 250-C30 de 650 SHP chacun et immatriculé N5445J.

Moyenne horaire lors d’un Tour Du Monde la plus rapide :
91.76 km/h établit par Joe Ronald Bower et John W. Williams, deux Américains, le 03 Septembre 1996, avec un Bell 430 motorisé par 2 Allison 250-C40 de 811 SHP chacun, et immatriculé N430Q.

Distance en vol libre :
3561.55 km, le 6 Avril 1966, par Robert G. Ferry, un Américain, entre Culver City, Californie, et Ormond Beach, Floride, avec un MDD-Hughes YOH-6A motorisé par 1 Allison T63-A5A de 317 SHP.

Distance en circuit fermé :
2800.20 km, le 26 Mars 1966, par Frederick Jack Schweibold à Edwards AFB, avec un MDD-Hughes YOH-6A motorisé par 1 Allison T63-A5 de 250 SHP.

Altitude :
12442 mètres, le 21 Juin 1972, par Jean Boulet, un Français, au-dessus d'Istres, France, avec un SA 315 Lama motorisé par 1 Turboméca Artouste III B de 735 kW.