Deux ans après avoir délaissé sa Chauve-souris, un planeur monoplan fait de rotin et de toile, puis le Scarabée et encore la Mouette, l’Écossais Percy Sinclair Pilcher, inspiré des travaux et conseillé par l’Allemand Otto Lilienthal, fait voler, après une course d’élan de 250 mètres (certaines sources citent 250 yard) accomplit grâce à des chevaux, le Faucon, un autre planeur, sur une trentaine de secondes, qu’il a équipé d’un train d’atterrissage à amortisseur, d’ailes cambrées et d’un empennage pivotant vers le haut.
Les résultats de son essai le conduiront à vouloir motoriser son appareil, d’un moteur de 4 CV (certaines sources citent 3 CV) qui entraînera une hélice propulsive d’1.20 mètre.
Hélas aucun moteur suffisamment léger n’existe, pour l’instant, et c’est pourquoi dès l’année suivante, il se lancera, avec W. Wilson, dans la conception d’un moteur répondant à ses souhaits. Dans le même temps, il étudiera un planeur triplan.
Le Faucon avant sa motorisation
(Source : Les Chroniques de l’Aviation)
19 Juin 1947
Après avoir décollé d’Edwards Air Force Base, alors appelée Muroc Army Air Field, l’Étatsunien du Tennessee Albert Boyd, surnommé par beaucoup le Père du vol d’essai moderne, établit un nouveau record de vitesse, 1003.594 km/h (623.608 MPH), sur Lockheed P-80R, alors qu’il vole à une hauteur de 100 pieds au-dessus du Rogers Dry Lake.
Boyd s’éteindra le 18 Septembre 1976 après avoir accumulé plus de 23000 heures de vol sur 723 modèles et types d’appareils différents.
Albert Boyd volant au-dessus du Rogers Dry Lake
(Source : Nasa)