Le biplan Curtiss D Type IV à hélice propulsive possédant un train d'atterrissage tricycle est présenté à l'armée Étasunienne. Celle-ci, enthousiasmée par les performances de l’appareil, l’achètera et lui donnera la dénomination de Army Aeroplane N°2. La première livraison aura lieu le 27 Avril 1911 à Fort Sam Houston, Texas, USA.
(Source : Nasm)
17 Mars 1924
À 9 heures 32 minutes, à Santa Monica, sur le terrain de Clover Field, débutent les préparatifs et les essais des avions qui feront un Tour Du Monde, TDM qui prendra son premier vrai envol le 5 Avril 1924.
Au matin du grand jour, le 5 Avril 1924, les quatre(1) pilotes Étasuniens, Frederick L. Martin (qui commande la mission), Lowell H. Smith, Leigh Wade et Erik H. Nelson, accompagnés de leurs Copilote-Navigateurs-Mécanicien (chaque pilote a choisi son équipier), respectivement Alva Harvey, A.H. Turner, H.H. Ogden et John dit Jack Harding, Jr, prennent place à bord de quatre hydravions biplans biplaces Douglas DWC(2) de l'Army Air Service, le Seattle(3), le Chicago(4), le New Orleans(5) et le Boston(6), et décollent, à 8 heures 47 minutes, de Seattle pour un Tour Du Monde aérien avec escales.
Seuls deux de ces appareils, le Chicago et le New Orleans, respectivement pilotés par les Lieutenants Lowell H. Smith et Leslie P. Arnold, parviendront à boucler le parcours en se posant à Seattle le 28 Septembre 1924 après 371 heures et 11 minutes de vol et 44345 km parcourus(7) à la vitesse moyenne de 112 km/h.
Ce tour du monde comprend, notamment, la première traversée de l'Atlantique Nord dans le sens Est-Ouest avec escales, et la première traversée du Pacifique avec escales faites par 3 des appareils, le Boston II(6) étant le troisième avions.
Un appareil Italien les accompagnait dans la traversée de l’Atlantique, mais il se perdra en mer et, heureusement, l'équipage sera sauvé.
(1) = Deux pilotes supplémentaires ont subit l’entraînement, les Lieutenants L.D. Schulze et Leslie P. Arnold n’étant là que parce que but final est de faire faire aux avions le TDM et non les pilotes. Leslie P. Arnold prendra la place d’Erik H. Nelson, malade au cours de l’aventure.
(2) = Le DWC, Douglas World Cruiser, fut construit spécifiquement pour ce tour du Monde. Un total de cinq avions ont été construits, un servant de prototype et était exclusivement destiné aux essais.
(3) = Le Seattle s’écrasera, le 6 Avril 1924, sur une montagne après s’être perdu dans le brouillard, mais l’équipage, Frederick L. Martin et Alva Harvey, s’en sort avec des blessures légères. Lowell H. Smith prendra le commandement de la mission les jours suivants.
(4) = Le 25 Septembre 1925, le Chicago était acquit par le Nasm, National Air and Space Museum. De 1971 à 1974, l’appareil subit une restauration et fût exposé en 1976 aux yeux de curieux.
(5) = Le New Orleans est le seul des cinq DWC qui soit resté en état après le périple. Il fût entreposé au Los Angeles County Museum of Natural History, puis en 1957 alla rejoindre l’United States Air Force Museum. En 1988, le Museum of Flying de Snata Monica l’acheta.
(6) = Le Boston sera détruit au cours de manœuvres de hissage au large des Îles Faroe à la suite d’un amerrissage d’urgence dû à une panne moteur. Les réparations étant trop importantes, le prototype est dépêché sur place après avoir été mis dans la même configuration des autres appareils et prendra le nom de Boston II pour accompagné les deux rescapé jusqu’à la fin du périple.
(7) = les USA ne reconnaissant pas l’Urss, les pilotes n’ont donc pas eu droit de survoler la Sibérie et ont dû faire un détour de 11000 km.
Ici, le DWC N°2, et le DWC N°4.
Les avions étaient équipés soit de flotteurs ou de roues suivant le lieu de décollage et/ou d’atterrissage ou d’amerrissage.
(Source : Usaf)
17 Mars 1997
L’Étasunienne Linda Finch décolle à bord d’un Lockheed Elektra 10E pour refaire le vol d'Amélia Earhart, une pilote aux innombrables premières et multiples records.
Le 28 Mai 1997, Finch atterrira à Oakland, Californie, USA, d’où Elle était partie. Elle aura parcourue près de 26000 milles nautiques et fait 34 escales dans 18 pays dans 5 continents.
(Source : Reuters)
17 Mars 2005
L’aéroport International de Bamako-Sénou, Mali, voit se poser la première pierre du futur Iama, Institut Africain des Métiers de l’Aérien.
L'Iama sera présidé par Cheick Tidiane Camara, un ancien directeur d'Air Afrique. L’institut sera financé par l'Asecna*, et Air France, et visera à doter l'Afrique de l'Ouest et du Centre d'une école dédiée aux Métiers de l’Aérien et à la formation des personnels d’escale et d'assistance.
Le centre de formation sera inauguré le 25 Novembre 2005 par Amadou Toumani Touré, président du Mali, accompagné de Madame Bah Awa Keïta, ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Jean Cyril Spinetta, PDG d'Air France et Jacques Courbin, responsable de l'Asecna.
Depuis 2002 (disparition d’Air Afrique), les formations des personnels aéroportuaires au sol étaient assurées par divers responsables. Autrement dit c’est "sur le tas" que se transmettait le savoir.
* = L’Asecna, Agence pour la SECurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar, assure, comme son nom l’indique la sécurité aérienne, en partenariat avec la France, dans certains Pays d’Afrique : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo.
(Source : Jeune Afrique)