Robert Esnault-Pelterie dépose le brevet N° 373818.
Ce brevet décrit un dispositif, constitué d’un seul levier en guise de commandes, qui permet au pilote de connaître la position réelle de ses gouvernes par rapport au neutre.
De plus dans les airs, il suffit au pilote d’éloigner ce manche de lui pour que l’avion descende, le ramener vers lui et l’avion monte, le faire aller à droite ou à gauche pour que l’appareil vire à droite ou à gauche.
Malgré un descriptif dès plus détaillé, le manche n’"emballe" pas grand monde.
La première application de ce dispositif aura lieu le 10 Octobre 1907 à Buc, France, avec le REP N°1, qui fait un vol de six de mètres au cours duquel le manche remplit à la perfection son rôle. Néanmoins déçu par un vol trop court, Esnault-Pelterie refait un essai qui lui permet de voler, cette fois-ci, 150 mètres. Mais au moment de poser l’appareil, celui-ci capote et est détruit.
Le temps de fabriqué le REP N°2, et Esnault-Pelterie reprend ses essais, le 18 Juin 1908. Le REP N°2 est cette fois équipé, bien évidemment, du manche, mais également d’une autre de ses inventions, un train d’atterrissage équipé d’amortisseurs hydropneumatiques. Ce dernier lui sauvera la vie lors de l’atterrissage en catastrophe qu’il doit faire à la suite du troisième essai qui lui a permit de parcourir 1200 mètres à 50 mètres d’altitude.
(Source : Les Chroniques de l’Aviation)
22 Janvier 1971
Un Lockheed Martin P-3C Orion de l’US Navy atterrit à Patuxent River, Maryland, après être parti d'Atsugi, Japon. Le vol de 7010 milles, en 15 heures 21 minutes, établit un nouveau record de distance pour un avion turbopropulsé.
(Source : USN)