Naissance à Baumé, France, de Pierre Chanteloup, un As de l’acrobatie.
Il passera son brevet de pilote civil en 1911, le N°549 et militaire en 1914, le N°483.
Il deviendra le premier pilote à effectuer sur un biplan Caudron, à Juvisy, France, un looping complet en public, le 9 Novembre 1913.
Peu après, le 21 Novembre 1913, à Issy-les-Moulineaux, France, il tente et réussi, une nouvelle fois pour lui mais la première fois devant des journalistes, un looping, toujours avec son biplan Caudron.
Le 7 Juin 1914, à Juvisy, il devient le premier à exécuter la boucle moteur à l’arrêt.
Il décédera à Dammarie-les-Lys, France, le 10 Août 1976, et sera inhumé au cimetière de Meulun.
(Source : Les Chroniques de l’Aviation)
29 Mai 1908
Henry Farman à bord de son aéroplane à Gand, Belgique, transporte pour la première fois un passager : le mécène Français d’origine Irlandaise, Ernest Archdeacon.
(Source : Les Chroniques de l’Aviation)
29 Mai 1945
Création de la Snecma, Société Nationale d'Etude et de Construction de Moteurs d'Aviation.
La Seconde Guerre Mondiale est maintenant fini, et l'industrie aéronautique Française est à remettre sur les rails. Seulement la majorité des usines ont été détruites, quand aux programmes, ils se retrouvent obsolètes, et faute de finances, la productivité est proche du zéro.
Seule une entreprise tire son épingle du jeu, la Gnome et Rhône. Mais l'occupant nazi se servait d’elle pour produire des machines qui sitôt fabriquées étaient expédiées en Allemagne. De ce fait, les usines s’étaient vues fortement endommagées par les Alliés. Et c’est pour tenter de lui donner une nouvelle structure que le gouvernement Français la nationalise.
La production s’en retrouve relancée, grâce notamment à la réparation des chars Sherman, mais les commandes, principalement celles de l'armement, ne sont pas au rendez-vous et la société se doit de diversifier sa production. La production suit donc les commandes et devient par conséquent des plus hétéroclites. Pour une entreprise qui fabriquait des moteurs d’avion, elle se retrouve à produire des tracteurs, des motocyclettes des écrémeuses, des autoclaves, des mitraillettes, etc.
Quand à Hispano-Suiza, elle se limitait à produire les moteurs Nene, Tay et Tyne (sous licences), ceux là même qui ont permit de motoriser les Mistral, Vampire, Ouragan, etc.
Donc en ce jour, le gouvernement Français, ceint la Gnome et Rhône, avec les moteurs Renault et Lorraine et les derniers motoristes de nos pionniers chéris, et donne à cette association le nom de Snecma.
Elle deviendra alors la société qui développera les moteurs à réaction Français, abandonnant du même coup le développement du moteur à piston jugé démodé. Cependant elle continue de produire, sous licence, le moteur qui équipera les Noratlas jusqu'en 1964.
En 1971, après s’être associée avec General Electric, elle créé la CFM International, qui produira des moteurs qui auront un formidable succès, le CFM56 pour les civils, et les M88 et M53 pour les militaires. Seule, elle produira le moteur cryotechnique HM7B pour les fusées Ariane 1, 2, 3, 4 et 5, ainsi que le Vulcain et le Vinci pour Ariane 5.
Avec la Sagem, elle donne naissance au Groupe Safran, en 2005, néanmoins la société Snecma Moteurs reprendra son nom Snecma.
Quelques produits de cette société :
Pour la production civile :
Un des derniers CFM, le CFM56-7B
et le GE90
Pour la production militaire :
Le Larzac
Pour la production spatiale :
Le propulseur à hydrazine 200 N
et le propulseur à plasma stationnaire PPS1350 au banc d’essai
(Source : Snecma)